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hallutzine

8 mai 2011

j'aime pas l'art

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3 mai 2011

http://vimeo.com/4531311

3 mai 2011

APRES SURF REPASSAGE ET AU LIT

APRES SURF REPASSAGE

wim_delvoye_14239_1 ET AU LIT Rauschen_Bed

3 mai 2011

GROS OEUVRE

Delvoye_D11 GROS OEUVRE

3 mai 2011

extrait EAUX SAUVAGES dans

Eau sauvage (extrait 3)Valérie Mréjen

Bonjour ma chérie, je t’appelle de la randonnée, on est dans la forêt en région parisienne, il fait vachement froid, la pluie, le vent, écoute, si tu as un moment téléphone-moi demain, je serai content de t’entendre. J’espère que tu vas bien et que tu as passé une bonne journée.

Bonjour ma jolie, eh bien je suis inquiet quand je n’ai pas de tes nouvelles depuis deux jours. Je pense que tu vas bien. Appelle-moi quand tu auras le temps. Je t’embrasse.

J’ai essayé plusieurs fois de te joindre, je ne sais pas ce que tu fais, passe-moi un coup de fil à l’occasion pour me tranquilliser. Voilà au moins deux semaines que je n’ai pas entendu ta voix. Moi, j’ai beaucoup de problèmes et de la fièvre, mais enfin ça va, ce n’est pas grave. Alors je t’embrasse, au revoir.

J’ai horreur de ces fêtes de fin d’année, je préfère passer la soirée chez moi. Si c’est pour sortir dans la rue et me retrouver au milieu de gens qui crient… Non, je me suis acheté un peu de saumon et j’ai regardé la télévision. Eh bien tu sais, les conneries habituelles, «2 heures pour séduire», des émissions fff…, vraiment stupides, je suis resté un peu et je suis allé me coucher.

Il y a un de ces vents. Tu te souviens de la tempête, il y a un an? Eh bien pareil. Ils ont fermé les parcs et les jardins publics parce que… ça vole de partout.

Nous avons fait un voyage exécrable. On s’est posés en retard: l’avion ne savait pas où atterrir. Il a dû survoler l’aéroport pendant que le satellite essayait de nous trouver une place. Il attendait là-haut, comme un vautour: il tournait, il tournait. Le commandant a expliqué que c’était dû au trafic, tout le ciel était bondé. Il a fini par faire une annonce dans les haut-parleurs.
Arrivés dans l’aérogare, les voyageurs se sont mis à courir dans tous les sens pour chercher les valises, on ne savait pas sur quel tapis elles arriveraient. Des électrons. Et la queue au taxi, pour les chariots… Les gens étaient nerveux. Il y avait une femme à côté moi, je l’ai bousculée, on ne pouvait pas passer pour atteindre le bord. J’ai pris mes bagages et je suis parti.

J’attendais, j’attendais, il y avait un monde fou, et tout à coup j’ai vu un taxi arriver, je suis monté dedans, et là, j’ai commencé à parler avec le chauffeur, au début il ne disait rien, il était froid, distant, et puis je l’ai détendu et on a rigolé un peu. Imagine-toi que c’est un Marocain! Alors on a bien plaisanté, il m’a raconté sa vie, il a une femme qui est malade, je ne sais plus ce qu’elle a, et son fils étudie le droit ou la médecine, je crois.

J’étais placé entre un monsieur âgé qui lisait son journal et le hublot. Je le voyais fouiller dans son cartable. Et tout d’un coup, il sort un livre de prières. Alors je me suis penché vers lui pour lui demander d’où il venait, eh bien, tu ne me croiras pas, c’était un Tunisien. On a sympathisé, il m’a dit qu’il partait voir ses enfants, un homme charmant. Sa famille est originaire d’une petite ville près de Sousse.

Hier matin je suis allé courir au bois. Et il faisait un froid. J’étais transi. Quelqu’un m’a appelé. J’étais tellement emmitouflé… je n’arrivais pas à attraper le portable. Il est tombé, bon bref. Et puis je rentre à la maison et je cherche partout, je ne le trouvais plus alors j’ai appelé Orange pour annuler mon abonnement et ils m’ont répondu: monsieur, il faut racheter une… comment ça s’appelle, une puce. C’était très compliqué, il fallait remplir à nouveau tous les papiers, retourner à l’agence… Je me suis dit, je vais me détendre un peu, regarder la télé. Et qu’est-ce que je vois sur un fauteuil, il était entre deux coussins. Comment il avait atterri là-bas, je n’en sais rien. C’est insensé. J’ai aussitôt rappelé le téléphone Orange pour les prévenir. C’est une histoire de fous.

Je suis allé dîner chez des amis. Il y avait, comment s’appelle cette femme déjà, dont le mari est médecin…, j’ai oublié. Il était là d’ailleurs. Mais elle franchement, elle n’a rien dans le citron. Et elle crie fort, avec une voix perçante! À un moment il lui a dit de se taire parce qu’elle ne racontait que des âneries.

Eau sauvage (extrait 4)Valérie Mréjen

Mon vœu le plus cher est de vous voir équilibrés, sereins, que vous soyez bien physiquement et moralement.

J’ai une pensée pour toi devant toutes ces prières, je te souhaite le bonheur, la joie, l’amour… tout ce que tu désires.

J’ai beaucoup de soucis. Ah!… des histoires. Ça n’est pas très intéressant.

Sur ma famille? Que voudrais-tu savoir? 
Ce sont des gens que vous n’avez pas connus…

Quand j’arrive du bureau, je prends sur moi, je n’ai pas envie de vous embêter avec tous mes problèmes.

Mais dis donc, aujourd’hui, je trouve que l’on discute ouvertement!
On aborde tous les sujets!
Par exemple, avec mes parents, je me souviens: il n’était pas question d’évoquer la sexualité. Si l’un d’entre nous prononçait ce mot, il recevait une tarte.

On nous envoyait au cours d’instruction religieuse. Je ne voulais pas y aller. Pourquoi retenir ça par cœur? Mon père nous ordonnait: «Apprends! Tu comprendras plus tard.»

Vous ne dites rien sur ce que vous faites, sur vos études, je ne sais pas précisément ce que c’est.

En quoi cela consiste exactement? Ah bon. Et ça te plaît comme travail, c’est intéressant?

Une petite bière? Tu partages avec moi?

Mais ton intervention sur ce tournage, c’est des décors de film? Tu ne joues pas dedans? Donc, si j’ai bien compris, tu fais un peu de la décoration.

Et c’est intéressant? Ça te plaît, tu apprends quelque chose?

Et depuis le temps, tu t’es fait des relations dans ce milieu, tu as connu des gens?

J’ai une amie qui travaille dans le cinéma, je ne sais pas exactement ce qu’elle fait, productrice, il me semble. Elle habite un hôtel particulier… superbe, arrangé avec beaucoup de goût. Et puis, c’est une amatrice d’art. Elle a beaucoup d’objets, des sculptures, des tableaux… des toiles de maîtres… À mon avis, vous devriez bien vous entendre, et puis elle est très sympathique. Elle m’a dit qu’elle serait enchantée de te connaître.

La copropriétaire de cet immeuble est connue, c’est une architecte. Il paraît qu’elle voyage dans le monde entier… Mais un dragon. Elle est dure en affaires!

Je me suis déplacé parce qu’il y a des problèmes sur la terrasse.
Elle met des plantes là-haut, alors les feuilles bouchent la gouttière, elle emmerde tout le monde avec ses arbres.

Si tu voyais chez elle… À mon avis, tu aimerais, toi. C’est une pièce immense: sans murs, tout est ouvert, tu as la baignoire au milieu, les affaires d’un côté… le lit, le canapé un peu plus loin… rien n’est fermé… il n’y a pas de portes, aucune cloison. C’est spécial. Moi je ne pourrais jamais habiter un appartement pareil. Avec la douche dans la salle à manger.

J’apprécie les quartiers résidentiels, verts, bourgeois, eh bien oui.

Je vais chez le libanais à côté de mon bureau, le patron est sympa, c’est devenu un copain. Je le tutoie, on se parle, on s’apprécie beaucoup. Quand j’arrive, il me tape dans le dos: «Alors, mon frère, comment ça va?» On plaisante, on rigole.

Bonjour mon cher ami! Quelle table est-ce que vous nous donnez? Celle-ci? Parfait. C’est la place des habitués! Que nous conseillez-vous? Un menu pour les bons clients? Ah! Préparez-nous l’assiette du chef, ce que vous voulez, je vous fais confiance. Avec un peu de tout, très bien.

Regarde-moi ces câbles et ces fils de télévision qui pendent sur la façade de ton immeuble! On dirait la médina.

Veux-tu un magazine pour le voyage? Une friandise?

J’ai pensé qu’on pourrait dîner en terrasse vers le bois de Boulogne, c’est frais et il fait tellement chaud ces jours-ci, c’est intenable. Alors vous me dites ce qui vous convient, si ça vous va, je réserve là-bas.

Il est joli ce pull, il est nouveau? Ah bon? Je ne l’avais jamais vu.

J’ai vu un film horrible avec des explosions, de la violence, des … ouf! Pourquoi montrer tout ça? Tu voyais les blessés… un, il a le bras qui pend, des plaies, du sang, horrible, c’était horrible.

Tu étais au cinéma? Quel film as-tu vu? 
Au Quartier latin?

Tu veux qu’on aille dîner là-bas? Pourquoi pas, c’est une bonne idée. Alors si tu veux bien t’en occuper. Tu réserves pour cinq.

Je suis invité au mariage du fils de mon cousin. Il n’a écrit que mon nom sur l’enveloppe. Je suis choqué. Si l’on n’invite pas mes enfants, je n’y vais pas.

Pendant l’été, nous pourrions partir tous ensemble: on choisit une semaine, vous me dites à l’avance quand vous êtes disponibles afin que je puisse réserver, je vous offre un séjour dans un très bel hôtel où vous voulez.

Tu voyages sur quelle compagnie? Je vais essayer de voir s’il reste des places sur le même vol, comme ça on part ensemble.
J’ai trouvé un billet. Si l’un d’entre nous arrive en premier, il demande que l’on soit placés à côté dans l’avion.

Qu’est-ce que tu fais pour les vacances?

Nous avions un hôtel… propre, agréable… et un confort… les chambres étaient claires, impeccables, on te met une corbeille de fruits avec un petit mot. Quant au service, je n’ai jamais vu ça: un personnel d’une gentillesse…

Les gens ont la joie de vivre, ils rient, ça fait plaisir à voir. Et quelle simplicité!

Elle n’est pas contrariante. Tu lui proposes d’aller au restaurant: «Si tu veux, pourquoi pas.» On reste à la maison? «Très bien.» Et puis elle est décontractée.

Ah! les Américains ils sont décontractés. Ils sont d’un naturel. Ils n’ont aucun complexe.

Non, ça n’est pas trop grave. Il est à l’hôpital. C’est un problème au cœur. On lui a trouvé un caillot… alors on lui a mis un comment ça s’appelle… un petit parapluie que l’on greffe dans l’artère, il s’ouvre et il se ferme, et ça entraîne les battements.

 

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3 mai 2011

  un passage à la Galerie Eponyme jeune homme

 

un passage à la Galerie Eponyme

jeune homme très occupé ; 

mac book , 

lunettes, sérieux, classe stéréotype

jeune photographe , 

les tirages sont de très mauvaise qualité, 

une soit disant Montagne du Diable,  TEUFELSBERG 

HISTORIQUE, 

ce que je ne savais pas

Brouillard, paysages , parcours

on en sortira assez rapidement.

ilka bree , même rue  porte à côté, 

un peu plus accueillant les types, 

petite brochures sous plastocs anti postillons, 

LILY LULLAY MINDSCAPES

 la collecte de clichés

anonymes ordinaires

comme un "phénomène vu".

brocante, vide grenier

 récupère

questionner leur statut.

production de l’art ?

en chantier le processus photographique 

 

188 photographies de vacances trouvées

Abstraktionen

 

 

3 mai 2011

DSCN1530 DSCN1503                                                                      DSCN1528

2 mai 2011

bordeaux en remontant, capc , une installation

bordeaux 

 en remontant, 

capc , une installation mise en scene d'installation d'installation

du vide pas tout à fait 

ballade entre deux types qui se curent les nez

la collection permanente et puis

j'avais déjà ouvert leurs livres

voyagé dans le process en partie grâce à leur dessins

les Frères Bouroullec, donc je pense à mes camarades de design de Reims , surtout à Geoffrey en fait , car c'est selon moi un des plus curieux.

pour lui et les autres si ils passent ici quelques images reflets.

la suite, 

on se ballade d'une oeuvre à une autre, 

d'un grincement de dent à un sourire, 

penser à .

les références carambolages

 la Galerie Cortex Atletico était fermée, et je pensais retrouver un livre de Valérie Mréjen ;

Agrumes,,,,,après boire son Eau Sauvage, 

         DSCN1461 

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2 mai 2011

inventaire d'après soleil.

                                                                  

inventaire DSCN1275 DSCN1192 DSCN1325 DSCN1338 DSCN1349 DSCN1383 DSCN1391 DSCN1425 DSCN1431 d'après soleil.

 

4 avril 2011

Ausstellungsansicht Ausstellungsansicht_1

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